Les Addictions dans leur ensemble sont dans cette liste.
Où vous situez vous?
Permettez nous de vous accompagner ici chez Alexis de Garibaldi.
Dans l’Addiction au:
– Sucre – Sport
– Conduite Routière – Relations toxiques
– Dépendance au travail – Cannabis
– Dépendance Pornographique – Tabac / Nicotine / Vape
– Dépendance Affective – Dépendance aux Jeux Video / Ecran / Téléphone
– Addictions Sexuelle – Dépendance aux Jeux
– Troubles conduite Alimentaire – Trouble Comportement d’Achats
Nous pouvons vous aider uniquement sur ces domaines ci.
Nos outils seront :
l’Hypnose, la PNL, l’Analyse transactionnelle, la gestion émotionnelle, la gestion alimentaire, la gestion du repos et du sommeil.
Par conséquent voici l’article en suivant en dessous pour :
La définition des addictions pour votre connaissance personnelle, ou par simple lecture.
Bien Cordialement à vous
A votre service,
A2G.
L’addiction, dépendance, ou assuétude, est l’envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.
Il peut exister des addictions pour tout ce qui permet de se donner du plaisir : alcool, drogue (en particulier les opiacés), jeux d’argent, jeux vidéo, masturbation, pornographie, nourriture (boulimie), achats (oniomanie).
Malgré la conscience aiguë qu’a le sujet, il se matérialise par un abus et une perte de sa liberté d’action.
En suit une dégradation de la santé ou de ruine.
On parle d’addiction pour désigner un phénomène de manque.
Il se manifeste lorsqu’une personne est privée d’un besoin et que ce besoin n’est pas vital (sommeil, nourriture).
Cette addiction est dite grave si son sevrage entraîne de la violence ou de l’agressivité.
Un changement de comportement dit négatif et différent d’avant le dit sevrage
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d’ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social.
La dégradation progressive et continue, à tous ces niveaux, rend souvent le retour à une vie libre, de plus en plus problématique.
En psychanalyse, le terme d’Addictions est utilisé de manière plus large dans la mesure où il relève plus d’une attitude intrapsychique, d’un mécanisme, plutôt que des moyens pour y satisfaire.
Des mécanismes parallèles peuvent intervenir dans les déterminants comme celui d’une anorexie mentale.
Les Aaddiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo, à Internet2, au smartphone, à la pornographie, les conduites à risques ou la pratique d’exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement.
Plus qu’à la dépendance à des produits comme l’alcool, le tabac ou les psychotropes3.
L’idée de dépendance sans drogue (ou addiction comportementale) si elle reste controversée, se développe avec l’évolution sociologique.
La place des dépendances et des approches plus centrées sur les sujets que sur les produits4.
Si seuls les jeux d’argent figurent, dans le DSM-5, parmi les addictions comportementales5, la cyberdépendance6, des conduites telles que l’anorexie7 peuvent être assimilés à des conduites addictives8.
La prise en charge et l’étude de l’addiction relèvent de la discipline de l’addictologie.
Classification
La dépendance est un état pathologique où l’organisme est incapable de fonctionner physiologiquement en dehors de la consommation de la substance responsable. Le sevrage est un syndrome apparaissant chez un dépendant lorsqu’il ne peut consommer ladite substance. Le terme dépendance ne doit pas être confondu avec le terme addiction.
Elle est un des facteurs servant à évaluer la dangerosité des produits psychoactifs. Elle s’estime par l’énergie dépensée pour parvenir à l’abstinence et par les efforts déployés pour se procurer le produit. Elle varie selon deux facteurs importants : les propriétés du produit (propriétés pharmacologiques de sensibilisation et d’accoutumance, mode de consommation, concentration, etc.) et la prédisposition de l’usager (personnalité, antécédent d’usage, trajectoire personnelle, etc.)14.
En 1975, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la dépendance comme : « un état psychique et parfois physique, résultant de l’interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par des réponses comportementales ou autres qui comportent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques et parfois éviter l’inconfort de son absence (sevrage). La tolérance peut être présente ou non ».
En , l’American Society of Addiction Medicine (ASAM) propose une nouvelle définition de l’addiction. La dépendance est une maladie chronique du cerveau, un syndrome qui va au-delà d’un problème comportemental lié à l’excès de drogues, d’alcool, de jeux, de sexe ou de nourriture, etc.15.
Le terme « addiction » n’est pas utilisé en tant que terme diagnostique dans le DSM-5, ni dans le CIM-1016. Dans de nombreux pays, il est d’usage courant, y compris pour les cliniciens, d’utiliser le terme addiction pour décrire les problèmes graves liés à une utilisation compulsive et répétée de substance, mais le terme ne figure pas dans les terminologies officielles du fait d’une définition incertaine et de connotation négative17.
CIM-10
La Classification internationale des maladies (CIM-10) utilise notamment la classification « Troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de substances psychoactives ».
Ils sont présentés comme la manifestation d’au moins trois des signes ci-après sur une période d’un an et ayant persisté au moins un mois ou étant survenus de manière répétée :
- un désir compulsif de consommer le produit ;
- des difficultés à contrôler la consommation ;
- l’apparition d’un syndrome de sevrage en cas d’arrêt ou de diminution des doses ou une prise du produit pour éviter un syndrome de sevrage ;
- une tolérance aux effets (augmentation des doses pour obtenir un effet similaire) ;
- un désintérêt global pour tout ce qui ne concerne pas le produit ou sa recherche ;
- une poursuite de la consommation malgré la conscience des problèmes qu’elle engendre.
DSM-5
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) utilise l’expression de troubles de l’usage d’une substance pour décrire la prise compulsive de drogues, d’une forme légère à une forme grave à rechutes chroniques. Elle se manifeste par l’apparition d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois17 :
- Une consommation plus importante en quantité, ou durant une période plus longue que prévu.
- Un désir persistant, ou des efforts infructueux pour réduire cette consommation.
- Beaucoup de temps est consacré à l’obtention, l’utilisation, et la récupération des effets de la substance.
- Un besoin impérieux de consommation (craving).
- Consommation répétée avec incapacité de remplir ses obligations socio-professionnelles.
- Consommation continue malgré des problèmes causés.
- Abandon ou réduction des activités socio-professionnelles et de loisir.
- Consommation répétée dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
- Consommation poursuivie en toute connaissance de cause de problèmes persistants ou récurrents.
- La tolérance est définie par un besoin de quantité plus forte pour obtenir l’effet désiré, ou par la diminution de l’effet par usage d’une même quantité.
- Le sevrage se manifeste par un syndrome de sevrage caractéristique de la substance, ou par la prise de la substance pour éviter ou soulager les symptômes de sevrage.
La sévérité des troubles est spécifiée en forme légère (2 à 3 manifestations), moyenne (4 à 5), grave (plus de 6). La rémission précoce est définie comme l’absence de manifestation pendant au moins 3 mois, et la rémission prolongée pendant au moins 12 mois, à l’exception du critère 4 craving dans les deux cas17.
Les troubles de l’usage d’une substance sont classés par substances. En sus, le DSM-5 distingue des troubles non liés à des substances : le jeu d’argent pathologique avec des critères spécifiques17.
Types de dépendance en Addictions :
Il existe deux types de dépendance18 (déjà considéré comme désuet en 201419 et depuis le DSM-5 et la reconnaissance du craving, ce modèle est complètement bouleversé) :
- La dépendance physique
- C’est un état dans lequel, passé une certaine dose, l’organisme nécessite la présence d’un produit développant des troubles physiques parfois graves en cas de manque (non-présence du produit dans l’organisme), l’ensemble de ces troubles constituant appelé le syndrome de sevrage.
- La dépendance physique résulte des mécanismes d’adaptation de l’organisme à une consommation prolongée et peut s’accompagner d’une accoutumance, c’est-à-dire la nécessité d’augmenter les doses pour éprouver un même effet.
- La dépendance psychique
la dépendance psychique, qui se subdivise en deux sous-groupes :
- La dépendance psychologique ou craving
- désir insistant et persistant de consommer qui peut parfois se traduire par des manifestations psycho-somatiques (véritables douleurs physiques sans cause physiologique). La dépendance psychologique est bien plus liée aux caractéristiques des individus (états affectifs, styles de vie) qu’au produit lui-même. Des exemples de dépendance psychologique très répandues sont la dépendance au travail, à l’activité physique ou intellectuelle, qui peut parfois aboutir au surmenage. Un terme anglais la désigne sous l’appellation « workaholic » ;
- La dépendance comportementale ou également craving
- correspond à des stimulations générées par les habitudes ou l’environnement, facteur de rechute. Par exemple l’addiction aux jeux d’argent est une addiction comportementale qui implique un excès répété et persistant d’une unique préoccupation exercée sous l’effet de la compulsivité. Il s’agit d’une pathologie semblable à toutes autres addictions20.
Dépendance à un produit
La dépendance à un produit est une dépendance psychique mais souvent physique qui pousse le corps à réclamer l’absorption d’un produit le plus rapidement possible. Généralement l’absorption régulière de ce produit mène à une dépendance physique et le corps réclame l’absorption de doses de plus en plus élevées de celui-ci (alcool, drogue, anxiolytiques, etc.).
Dépendance au sport
La dépendance au sport est appelée la bigorexie, néologisme venant de l’anglais big (gros) associé à orexis mot grec signifiant envie ou appétit21. Celle-ci, résultant d’une souffrance psychique parfois cachée, peut se caractériser par une dégradation de la vie professionnelle ou sociale, et donc transformer la pratique saine du sport en un comportement aberrant21. Cette addiction, pouvant toucher tous les sportifs mais plus particulièrement les coureurs, est une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé22 et peut mener à l’anorexie23.
Dépendance affective
La dépendance affective fait partie des addictions sans substances. Il s’agit d’une organisation psychique conduisant à placer l’autre comme source de sa dépendance. Les conséquences sont souvent semblables aux addictions classiques (perte d’objectivité, renonciation de soi pour un investissement exclusif vis-à-vis de l’objet de dépendance). Des psychologues travaillent sur ces problématiques24.
Critères d’addictions :
Ils sont nombreux et varient autant que les points de vue et références théoriques qui les sous-tendent. Mais la plupart d’entre eux sont construits sur le modèle dit « bio-psycho-social » qui renvoie aux aspects biologiques (potentiel addictogène du produit, éventuel antécédent génétique), aux aspects sociologiques (contexte, environnement familial, scolaire, etc.) et aux aspects psychologiques (personnalité du sujet).
Par exemple, et selon le modèle mécaniciste d’Aviel Goodman, psychiatre américain :
- impossibilité de résister à l’impulsion de passage à l’acte ;
- sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement ;
- soulagement ou plaisir durant la période ;
- perte de contrôle dès le début de la crise ;
- présence d’au moins trois des sept critères suivants qui définissent la dépendance :
- existence d’un syndrome de sevrage à l’arrêt (dépendance physique, non obligatoire),
- durée des épisodes plus importants que souhaités à l’origine,
- tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement,
- temps important consacré à préparer les épisodes, à les entreprendre ou à s’en remettre,
- diminution du temps passé avec les autres,
- poursuite du comportement malgré l’existence de problèmes psychologiques ou de santé,
- tolérance marquée, c’est-à-dire besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence pour obtenir l’effet désiré, ou diminution de l’effet procuré par un comportement de même intensité.
Potentiel addictogène des produits
Le potentiel addictogène du produit, appelé aussi pouvoir addictogène ou pouvoir addictif est la capacité de ce produit d’induire une pharmacodépendance. Cette capacité peut être évaluée : par des tests pharmacologiques (modèles animaux d’autoadministration) ; en comparant la corrélation pour chaque produit entre la fréquence et l’importance de la consommation avec la fréquence et la sévérité des dépendances installées ; en mesurant le rapport dépendants / non-dépendants. Selon le critère basé sur le rapport dépendants / non-dépendants, le produit le plus addictif serait le tabac (80 % à 90 % des consommateurs sont dépendants35,36,37, les moyens médicaux de sevrage actuels ne dépassant pas des taux réels de réussite de 20 %, à 30 % — pour les études les plus généreuses sans garantie de fiabilité — des fumeurs qui les utilisent, les fumeurs qui tentent d’arrêter de fumer spontanément sont moins de 10 % à rester abstinents au-delà d’un an36, et ceux qui utilisent un placebo ou assimilé sont 10 % à rester abstinents), suivi par l’héroïne (23 %), la cocaïne (17 %), l’alcool (15 %), le cannabis (9 %), les médicaments psychotropes et analgésiques (9 %), les substances hallucinogènes (5 %), les poppers, colles et solvants (4 %)38,.
Conséquences psychologiques, relationnelles, familiales et sociales
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d’ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social.
Conséquences psychologiques
Changement de votre regard sur le monde et votre entourage
Conséquences relationnelles
Discussions difficiles
Conséquences familiales
Les problèmes d’addictions ont toujours un retentissement sur l’entourage familial, les proches sont inquiets pour l’addict et sa santé, sur la cohésion du milieu familial. Ils sont confrontés à la perturbation des relations et à l’impuissance39. Face aux difficultés auxquelles les proches font face, ils peuvent développer des troubles anxieux, dépressifs ou des insomnies. Ils sont également particulièrement à risque de développer des relations de codépendances. Les familles subissent également les conséquences sociales de l’addiction (voir ci-dessous).
Conséquences sociales
Les addictions aux drogues et aux substances peuvent entraîner des risques de problèmes judiciaires, de délinquance, de désinsertion sociale, de violence, de difficultés scolaires, de difficultés professionnelles et financières, ou encore de relations sexuelles non consenties ou non protégées40. Non traitées, elles peuvent conduire à des situations de paupérisation, désocialisation et isolement41.
Conséquences routières
En Finlande, la dépendance à une substance est le principal problème de santé identifié comme facteur de fond dans les accidents mortels routiers tuant le conducteur ou un ou des tiers42.
Différences avec la dépendance
Bien que le terme addiction soit souvent utilisé comme synonyme de dépendance, il existe en réalité une nuance entre ces deux concepts. Comme cela a été montré plus haut, le concept de dépendance fait intervenir deux notions : la dépendance physique (tolérance et sevrage critères 1 et 2 du DSM-IV) et la dépendance psychique ou comportementale (critères 3 à 7). En pratique spécialisée, la tendance consiste à utiliser le terme d’addiction pour ne désigner que le volet comportemental du phénomène de dépendance43.
Cette nuance permet, par exemple, de distinguer les situations problématiques réelles lors de traitements médicamenteux prolongés par certains médicaments addictogènes. Pour illustration, les patients douloureux chroniques, traités par analgésiques opioïdes au long cours, développent des critères de dépendance physique (à savoir une tolérance et, en cas d’arrêt brutal, un syndrome de sevrage) mais ces manifestations sont considérées comme normales et le prescripteur ne cherche pas spécialement à les éviter (la « dépendance » du patient est attendue comme une manifestation physiologique normale). En revanche des manifestations de dépendance psychique/comportementale (c’est-à-dire de l’« addiction ») sont considérées comme indésirables et l’objectif est de les éviter (l’addiction du patient, elle, n’est pas attendue).
Substances addictives
Voici une liste non exhaustive des substances addictives :
- Éthanol ;
- Sucre ;
- Amphétamines ;
- Hydrocarbures (inhalation) ;
- Anxiolytiques ;
- Cocaïne ;
- Opiacés ;
- Hypnotiques ;
- Cannabis ;
- Tabac (la dépendance peut être évaluée par le test de Fagerström) ;
- Nicotine.
À cela s’ajoutent les dépendances sans produit, ou dépendances comportementales :
- la dépendance au jeu vidéo ;
- le jeu pathologique ;
- l’oniomanie (les troubles du comportement d’achat) — non reconnus comme addiction mais impliquant les mêmes processus neurobiologiques ;
- les troubles des conduites alimentaires (TCA), notamment l’anorexie — non reconnus comme addiction mais impliquant les mêmes processus neurobiologiques ;
- les dépendances affectives et l’addiction sexuelle ;
- la dépendance à la pornographie
- la dépendance au travail, appelée aussi ergomanie.
- l’Automutilation